"Concert au jardin", Plateau des Petites Roches, juin 2022, photo Bruno Lavit
"Concert au jardin", Plateau des Petites Roches, juin 2022, photo Bruno Lavit
Notre compagnie crée des espaces de partage
et d'expression artistique,
des rencontres entre théâtre, chant et danse,
vers un spectacle vivant qui touche au cœur de l'humain.
Nous avons faim de fantaisie,
et avançons avec l'envie de faire vibrer la beauté,
dans un engagement total, entre fragilité et intensité.
"Girandoles", vue du public, novembre 2025, photo Bruno Lavit
La compagnie le Chardonneret souhaite créer des espaces de partage et d’émerveillement.
« L’univers d’un enfant est original, nouveau et magnifique, riche en merveilles et en enthousiasme. Pour la plupart d’entre nous, c’est notre malheur que cette lucidité, cette aspiration authentique, vers ce qui est beau et sublime, soient affaiblies ou même soient perdues avant même que nous ayons atteint l’âge adulte. Si j’avais la moindre influence sur la bonne fée qui est supposée présider au baptême de tous les enfants, je lui demanderais d’offrir à tout nouveau-né, à son entrée dans le monde, un sens de l’émerveillement si indestructible qu’il persisterait tout au long de sa vie, tel un antidote infaillible contre l’ennui et les désenchantements des dernières années, les préoccupations stériles face à des choses factices, l’aliénation des sources de notre force.
Pour qu’un enfant conserve vivant ce sens inné de la merveille même sans bénéficier d’un tel cadeau des fées, il a besoin de la compagnie d’au moins un adulte qui souhaite le partager, en redécouvrant avec lui la joie, l’excitation et le mystère du monde à l’intérieur duquel il vit. »
Rachel Carson, « Le sens de la merveille », 1956. Réédition Biophilia, Éditions Corti, 2021, P.12
Il ne s'agit pas-là d'un émerveillement naïf, car : “L’homme est le fils des obstacles”. Proverbe chinois
L’émerveillement se tisse, se cultive, s’invente, se choisit.
Le nôtre, que l’on essaime, est fait de joie, de ce qui pétille, de ce qui traverse, malgré TOUT.
Malgré les épreuves, les désillusions, les échecs, les limites...
Comme l’a écrit Paul Claudel dans Le monologue de Dona Musique, dans Le Soulier de satin :
“ {...} C’est la joie seule et non pas l’acceptation de la tristesse qui apporte la paix.”